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Succès pour la première coding school à Bruxelles - La Libre Belgique

La première édition de la Coding Summer School s’est déroulée la semaine dernière dans le quartier européen. Durant cinq jours, des jeunes âgés de 13 à 19 ans ont appris les bases de la programmation ainsi qu’à développer une application mobile pour smartphone.

Ce projet émane de l’ASBL Thinkyoung, créée en 2009. "L’objectif de cette start-up est d’améliorer la place des jeunes dans le monde du travail, explique Pauline Boonen, chargée de communication. Ce qu’on appelle le coding peut paraître compliqué, et on veut montrer ici que c’est accessible à tout un chacun et que ça ouvre plein de portes. Par exemple, en Europe, près d’un million d’emplois ne trouvent pas de candidats donc on tente de les éveiller aux potentialités que ça peut offrir."

Dans la salle de formation, tous les jeunes ont le regard braqué sur un étrange robot."Ce robot se trouve dans un autre pays, mais pourtant les deux professeurs arrivent à le contrôler depuis cette salle grâce au pouvoir du coding. C’est une activité ludique pour montrer le pouvoir que cela peut offrir", explique Pauline Boonen.

Pour faire connaître cette formation, l’ASBL Thinkyoung a contacté de nombreuses écoles, principalement basées à Bruxelles. Des élèves de l’Institut Maris Stella, du collège Saint-Michel d’Etterbeek ou encore du collège Roi Baudouin étaient présents.

Une formation absente du programme traditionnel en humanité

Marcos, 15 ans, est originaire d’Uccle. "J’ai tenu à participer car je trouve que c’est une chouette initiative d’organiser ce genre de formation qu’on ne retrouve pas dans le programme traditionnel en humanité. Le coding permet de faire plein de choses et est porteur d’emplois. Cette formation m’a vraiment ouvert les yeux sur ce secteur en développement."

L’entreprise Boeing est partenaire de cette formation. Le géant américain prévoit qu’au cours des 20 prochaines années, l’on aura besoin d’un million de nouveaux techniciens dans le domaine de l’aviation et des pilotes. Et comme l’industrie aérospatiale continue à numériser, savoir coder est indispensable. "Dans les cockpits, il y a énormément de boutons, donc les pilotes ont dû apprendre le coding avant de faire le test de pilotage", ajoute Pauline Boonen.

Avec 60 jeunes inscrits, la formation est un succès et sera rééditée l’année prochaine, toujours en partenariat avec Boeing.

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